C'est en revenant d'une réunion de Jean Marie Le Pen à Marseille que cinq personnes, militantes ou sympathisantes du FN ont été arrêtées, au péage de Fréjus.
Ces personnes ont été « reconnues coupables d'agression xénophobe en réunion et complicité, commise dimanche 10 mai à Vidauban (Var) ». Elles ont été condamnées en comparution immédiate à 18 mois de prison, dont 15 avec sursis. Le mandat de dépôt a été requis à la barre pour trois jeunes militants, un seul échappant au mandat d'écrou, en l'occurrence une femme, une retraitée de 68 ans. Le dernier, le plus jeune, âgé de 17 ans, a été placé en centre fermé, avant sa comparution prochaine devant le Tribunal des mineurs. Trois étaient membres du FN, dont le responsable des jeunes de Nice, et deux étaient des sympathisants. La retraitée était membre du FN depuis 1990 d'après les informations en notre possession.
Selon les faits évoqués devant le Tribunal, ils auraient roué de coups un jeune cuisinier noir sur une station-service d'autoroute située à Vidauban. La victime et certains témoins ont affirmé que les sympathisants du FN avait agressé le jeune cuisinier noir, au cri de « La France aux Français ! Le Pen président. A mort les noirs ou les Arabes. Heil Hitler ! ». Les accusé(e)s n'ont que très partiellement reconnu les faits, et sous forme de réplique, rejetant la provocation raciste sur la victime (qui n'était pas seul), mais nous allons y revenir...
La victime a eu une ITT (Interruption Temporaire de Travail) de trois jours au départ, puis de 8 jours au final, alors qu'elle semblait s'en être bien sorti, du moins d'après les photos parues dans la presse très peu de temps après les faits. Ajoutons que 8 jours d'ITT est une chose très rare ! Nous en savons quelque chose, puisqu'une de nos amies militantes de Bordeaux s'est faite agressée en 2008 par deux individus, qu'elle a eu le nez cassé et un traumatisme crânien Elle a porté plainte, mais le service d'urgence où elle avait été conduite ne lui a délivré qu'une ITT de 3 jours. Or, il faut savoir que s'il faut une « Interruption Temporaire de Travail » de 48 heures minimum pour porter plainte, le barème des peines encourues n'est pas du tout le même selon que l'ITT est égale ou inférieure à 7 jours, ou égale ou supérieure à 8 jours. Ajoutons que l'ultra majorité des plaintes avec ITT égale ou inférieure à trois jours sont classées sans suite...
Voici le barème en question :
- = 7 jours d'ITT = application de l'article R. 625-1 du Code pénal qui prévoit une amende pour contravention de 5° classe soit 1500 € (3 000 en cas de récidive). Le tribunal de police est compétent.
+ = de 8 jours d'ITT = application de l'article 222-13 du Code pénal avec 45 000 € d'amende et 3 ans de prison en répression du délit. Le tribunal correctionnel est compétent.
18 mois , et en plus avec du sursis, c'est peu cher payé pour ce crime digne du KKK.
RépondreSupprimerIl devait y avoir des amis FN chez les juges...
Soutient aux camarades emprisonnés! Prions pour eux.Le combat Nationalite continue!
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